texte
Marguerite Duras
mise en scène
Christine Letailleur
scénographie
Emmanuel Clolus & Christine Letailleur 
lumière
Grégoire de Lafond
avec la complicité de Philippe Berthomé
son
Emanuel Léonard
vidéo
Stéphane Pougnand
costumes
Elisabeth Kinderstuth
assistanat à la mise en scène
Stéphanie Cosserat
régie générale et plateau 
Karl-Emmanuel Le Bras

avec
Alain Fromager
Annie Mercier
Hiroshi Ota
Caroline Proust

L’Éden Cinéma de Marguerite Duras est une réécriture pour le théâtre d’Un Barrage contre le Pacifique. Deux adultes, Suzanne et Joseph, y racontent la vie de leur mère depuis son arrivée en Indochine en 1912. À travers l’histoire du combat de cette femme, dont les efforts ont été ruinés par la corruption de l’administration coloniale, c’est aussi leur enfance qu’ils revivent.
Pour la metteure en scène Christine Letailleur, cette œuvre autobiographique est un voyage dans la mémoire revisitée, un retour aux prémices des désirs charnels, ainsi qu’un puissant réquisitoire contre le colonialisme. 

« Ensorcelée par la langue de Marguerite Duras, Christine Letailleur met en scène les mots et les silences de « L’Eden Cinéma ». (…) A la fin il n’y a plus personne. Alors, le ciel se renverse. C’est à pleurer. »
Jean-Pierre Thibaudat – MEDIAPART 

« Retour sur la jeunesse de Duras dans cette pièce fiévreuse de désirs en plein colonialisme souverain. Une pièce puissamment triste et de toute beauté. » THEATRE(S) 

« La metteure en scène Christine Letailleur signe une version onirique et sensible de la pièce de Duras. De grands sentiments de l’épique, comme au cinéma et un beau quatuor de comédiens. »
Philippe Chevilley – LES ECHOS 

« Grande classe. Christine Letailleur observe ses personnages avec bienveillance, les met en majesté avec le concours d’Emmanuel Clolus, dans une scénographie élégante, qui se prête à des plans séquence. »
Nathalie Simon – LE FIGARO

 » Christine Letailleur nous plonge dans l’univers de Duras, là où la parole s’évanouit dans le silence, où les vies sont perdues. La metteuse en scène nous place au milieu d’un clair-obscur fait de souvenirs à haute teneur émotionnelle.
La pièce bouleversante est une expérience rare. « 
David Roé-Sarfati – TOUTE LA CULTURE

REPORTAGE FRANCE INFO

production Théâtre National de Strasbourg, Compagnie Fabrik Théâtre.
Avec le soutien de La Colline – Théâtre national

Christine Letailleur est metteure en scène associée au TNSLe décor et les costumes réalisés par les ateliers du TNS – Le texte est publié aux éditions Gallimard (1989)
Avec les extraits des films Erotikon de Gustav Machatý (1929) et Le village de Namo : panorama pris d’une chaise à porteurs de Gabriel Veyre (1900) Avec l’autorisation de Dilia, de la Národní filmový archiv et de Sessler Verlag pour Erotikon. Remerciements à Geneviève Achard, Lawrence Lehérissey, Bruno D’alberto (Haute Coiffure – Strasbourg), à Long Nguyen Ngoc et à Soir de bal – Centre de danse du Marais – Paris

DUREE 1H55

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